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michel geoffroy - Page 5

  • Les snipers de la semaine... (235)

    Macron_2022-2027.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Vu du droit, Régis de Castelnau appelle à battre Macron...

    Présidentielle : voter avec les classes populaire et battre Macron

    -sur Le journal du stratège, Eric Verhaeghe rappelle pourquoi Macron est l'homme du chaos...

    Pourquoi les ténèbres macroniennes ont besoin du chaos pour régner

    -sur Polémia, Michel Geoffroy nous annonce ce que sera le deuxième quinquennat de Macron...

    Tyrannie, déclin, immigration… Vers un nouveau quinquennat Macron infernal

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  • Les lemmings votent Macron !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au deuxième tour de l'élection présidentielle.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

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    Les lemmings votent Macron !

    Les lemmings sont de petits rongeurs du nord de l’Europe, qui ont l’habitude de se déplacer en masse et parfois de tomber dans l’eau, tous ensemble, pour s’y noyer. Mais, depuis dimanche dernier, on sait qu’en France aussi il y a des lemmings… mais de la pire espèce : l’espèce électorale.

    Les lemmings abstentionnistes n’ont ni mains ni pattes

    Les abstentionnistes constituent le premier groupe de lemmings électoraux français.

    Depuis l’élection présidentielle de 2017, ils ont même proliféré en pourcentage du corps électoral : désormais ils représentent 25 % des électeurs inscrits pour le premier tour de l’élection, soit 12 824 149 lemmings exactement !

    Comme leurs petits congénères à quatre pattes, on ne sait pas bien ce qui motive leur comportement.

    Soit que le destin politique de la nation ne les concerne pas. Soit, que l’offre politique ne leur convienne pas ; mais comme il y avait déjà 12 candidats lors du premier tour de la présidentielle de 2022, on voit donc que ces lemmings ont l’odorat particulièrement délicat ! Soit qu’ils considèrent que les élections ne servent à rien.

    Mais, ce faisant, les lemmings abstentionnistes du premier tour adoptent le comportement stupide des pacifistes qui, en refusant de porter les armes, laissent le champ libre à ceux qui en ont. Les lemmings abstentionnistes ont les mains – les pattes – pures : mais parce qu’ils n’ont ni mains ni pattes.

    Les Grecs auraient méprisé ces prétendus citoyens qui refusent de s’engager et de se présenter au forum, et ils leur auraient retiré leur… citoyenneté !

    Les lemmings macronphiles n’ont pas de tête

    Viennent ensuite les lemmings qui ont voté pour Emmanuel Macron : 9 785 578 lemmings macronphiles exactement, soit 1 128 252 de plus qu’au premier tour de l’élection de 2017 ! Dans nos rues, on les reconnaît notamment au fait qu’ils continuent de porter un masque anti-covid ou qu’ils arborent les couleurs de l’Ukraine ou de la lutte contre le sida.

    Le comportement électoral de ces lemmings est étonnant. En 2017, ils pouvaient encore invoquer leur manque d’expérience ou le caractère novateur de la candidature du « gendre idéal ». Mais cinq ans après ?

    Manifestement, si les lemmings abstentionnistes n’ont ni mains ni pattes, les macronphiles, eux, n’ont pas de tête ! Car ils ne voient rien, n’entendent rien et ne sentent rien.

    Ils n’ont rien vu du catastrophique quinquennat d’Emmanuel Macron. Ni l’explosion de l’insécurité, de l’immigration, des taxes, des prix, de la précarité, de la désindustrialisation. Ni le déclassement international de la France. Ni la répression des opposants. Ni les affaires.

    Rien ! Ils n’ont rien vu, ils n’ont rien compris, ou alors tout cela ne compte pas à leurs yeux.

    Tel le Zadig de Voltaire [1], les macronphiles trouvent en effet que tout va bien quand tout va mal.

    Les macronphiles réduisent la politique à l’art du selfie

    Un micro-trottoir réalisé par TV Libertés [2] le jour du seul meeting parisien d’Emmanuel Macron, d’avant le premier tour, laisse rêveur quant à ce qui motive les macronphiles : il est bon orateur, il représente bien la France, il est beau, il a bien géré la pandémie, etc.

    Les lemmings macronphiles réduisent la politique à l’art du selfie ! Car ils ont quand même voté pour un candidat qui n’a pas fait campagne et qui n’a pas jugé utile de présenter un programme.

    Bien sûr, il y a tous ceux qui ont bien compris qu’Emmanuel Macron était bon pour leurs affaires ou leur agenda comme ils disent. Mais ils ne sont pas 9,7 millions, loin de là !

    La majorité des lemmings macronphiles votent donc par habitude, par peur du changement, ou parce qu’ils croient à la propagande et aux sondages.

    Ils croient donc aussi à l’origine anthropique du changement climatique, aux vertus des vaccins de Pfizer, à la valeureuse démocratie ukrainienne, à l’immigration-chance-pour-la-France, bref à tout ce qui se dit sur BFM TV et dans la presse bien-pensante. Et bien sûr ils ont peur des extrêmes, comme on le leur inculque chaque jour, avec la haine de Poutine et la crainte de la Chine.

    Les lemmings sinistrogyres

    On n’oubliera pas dans cette triste énumération les lemmings de gauche, ou sinistrogyres, soit quand même 31,4 % des suffrages exprimés, mais répartis entre six candidats, donc la moitié des concurrents du premier tour !

    Pauvres lemmings qui ont tenté de faire croire qu’Emmanuel Macron n’était pas de gauche ou pas assez de gauche, alors qu’il incarne justement la nouvelle gauche libérale-libertaire qui a pris le pouvoir avec le capitalisme sans frontières. Et qui de toute façon, comme dame Pécresse – qui représente un autre groupe de lemmings en voie d’extinction [3] –, appelleront à voter pour lui afin de « faire barrage à l’extrême droite » au second tour. On comprend qu’ils aient eu du mal à convaincre les lemmings autochtones [4] de les suivre…

    D’autant que ces sinistrogyres font toujours mine de croire, trente ans après la chute de l’URSS, qu’il suffit de faire payer les riches – c’est-à-dire d’appauvrir encore plus la classe moyenne [5] donc eux-mêmes pour l’essentiel – ou de rouler à vélo pour trouver de l’argent ou de l’énergie magiques.

    Tous les lemmings derrière le joueur de flûte !

    Nous tous, écrit Emmanuel Macron sur ses affiches électorales.

    Il a bien raison d’avoir choisi ce slogan car tous ces lemmings politiques marchent avec entrain vers sa réélection, lui, le nouveau joueur de flûte de Hamelin [6]. Celui qui va conduire tout ce beau monde à la noyade, et nous avec, au son du « vivre ensemble » et de l’anti-fâââchisme.

    Pourtant, personne ne peut ignorer qu’un nouveau quinquennat serait encore plus désastreux que le précédent. Mais les lemmings politiques non seulement n’ont ni mains ni tête : ils sont aussi des ânes bâtés qui refusent de voir ce qu’ils voient.

    Il ne reste qu’une dizaine de jours pour les réveiller de leur stupide torpeur !

    Michel Geoffroy (Polémia, 13 avril 2022)

     

    Notes :

    [1] Le conte philosophique de Voltaire, pas la marque pour ados !
    [2] Journal du 4 avril 2022.
    [3] 4,78 % des suffrages exprimés le 10 avril 2022.
    [4] D’après les sondages, une forte proportion d’électeurs se déclarant de religion musulmane vote pour les candidats de gauche.
    [5] Parce que, à l’âge du marché mondial et des paradis fiscaux, il n’est plus possible de taxer réellement les plus riches.
    [6] Selon la légende revisitée par les frères Grimm.

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  • Feu sur la désinformation... (367)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy, de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Changement d’ère médiatique avec la fin du Covid-19, totalement éclipsé par la guerre en Ukraine.
    • 2 - Bobards de guerre : armes de désinformation massive
      Petite recension de quelques manipulations commises par des journalistes durant les premiers jours de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
    • 3 - Hystérie générale contre la Russie
      Entre les concerts d’orchestres russes annulés et les propos délirants de Bruno Le Maire, on semble assister à une hystérie générale.
    • 4 - Censure et chasse aux sorcières
      La censure incroyable de Russia Today en Europe a de quoi laisser pantois ! Plus largement, on voit se mettre en place une censure de toutes les opinions contraires à la doxa.
    • 5 - Impact sur la présidentielle
      Cette guerre entre l’Ukraine et la Russie n’est pas qu’une affaire internationale. Ses conséquences sur la vie politique française sont déjà bien visibles.

     

                           

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  • Guerre en Ukraine, conséquence de l’impéritie des élites occidentales...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur le site de l'Institut Iliade et consacré à la guerre russo-ukrainienne. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

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    Guerre en Ukraine, conséquence de l’impéritie des élites occidentales

    Une guerre entre Européens ne ferait qu’ajouter au suicide démographique et géopolitique de notre continent. A fortiori si elle devait déborder le monde slave, comme semblent le souhaiter certains irresponsables, va-t-en-guerre de plateaux télévisés. Il serait temps que l’Europe sorte de sa dormition.

    Un conflit prévisible

    Le conflit entre la Russie et l’Ukraine était pourtant prévisible : il était même annoncé !

    Car il plonge ses racines dans la politique américaine d’encerclement de la Russie qui s’est traduite par l’extension continue de l’OTAN vers ses frontières, en contradiction avec les engagements pris par les occidentaux lors de la chute de l’URSS. Dans la volonté atlantiste, aussi, d’empêcher à tout prix l’émergence d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural et pour cela, de fractionner durablement notre continent. Dans le renouveau matériel et spirituel de la Russie, enfin.

    Mais les élites d’Europe occidentale se sont enfermées dans le déni : elles ont refusé de voir que nous étions entrés dans un monde polycentrique, où les nations et les civilisations ré-émergentes ont accédé à la puissance et n’entendent plus se plier aux diktats occidentaux.

    Un monde par conséquent de plus en plus instable et de moins en moins occidental, justement, comme l’avait prévu Samuel Huntington.

    Une mortelle illusion

    Le conflit en Ukraine marque le retour du tragique pour une Europe de l’Ouest qui ne s’est préparée à rien car elle a cru que le doux commerce, la communication et le droit procédural suffiraient à tout résoudre.

    Une Europe occidentale qui a cru que sa dormition pourrait rester paisible alors qu’elle laissait se développer les sources d’instabilité non seulement à ses portes, mais sur son sol même. Et qu’elle se complaisait dans la déconstruction maladive de son identité et dans son propre remplacement ethnique.

    Le choc des puissances qui se déroule en Ukraine met fin brutalement à cette mortelle illusion.

    Il démontre l’inexistence de l’Union Européenne, nain stratégique, militaire et diplomatique, simple courroie de transmission d’intérêts ou de lubies idéologiques qui ne sont pas les nôtres.

    Car entre les États-Unis, la Russie, l’Inde ou la Chine, l’Europe marchande, déconstruite et immémorante ne compte plus au 21ème siècle.

    L’impéritie des élites occidentales

    La guerre en Ukraine illustre donc, une nouvelle fois, l’impéritie des élites d’Europe occidentale.

    Celles-ci n’ont pas voulu voir la détérioration de l’état ukrainien ; elles ont fermé les yeux sur ce qui se passait dans le Donbass ; elles n’ont pas réellement veillé à l’application des accords de Minsk ; elles ont ignoré les avertissements répétés de la Russie ; elles ont tout misé sur l’OTAN.

    Et maintenant que la crise est là, voilà que nos bisounours promoteurs d’écriture inclusive, de vivre ensemble et de déplacements en trottinette, tiennent maintenant des discours martiaux, mais au plus mauvais moment.

    Ils jouent aux « chefs de guerre », ils condamnent, ils brandissent des sanctions, ils déplacent des troupes, ils censurent. Ils gesticulent.

    Ils démontrent surtout leur incapacité dramatique à maitriser les évènements qu’ils ont laissé advenir et contre lesquels ils ne nous ont pas préparés au surplus.

    Comme leurs prédécesseurs de 1939 nous ont conduit au désastre.

    Le réveil sera rude

    Le conflit en Ukraine montre enfin que les mots, tabous en Europe occidentale, de souveraineté, de frontière, d’intérêt national, de volonté et de puissance avaient encore tout leur sens au 21ème siècle. Du moins pour ceux qui entendent jouer un rôle dans le nouveau siècle multipolaire qui s’avance.

    Pour les autres, réduits à l’état d’objet de l’histoire, c’est-à-dire à l’état de proie, ce siècle promet d’être bien douloureux.

    Faute de l’avoir compris, notre continent risque une nouvelle fois de devenir le champ de bataille où se rejoue l’affrontement éternel, décrit autrefois par Thucydide, entre puissance émergente et puissance dominante ; mais cette fois, malheureusement à l’âge nucléaire.

    Il serait temps que les Européens se réveillent… au bord du gouffre !

    Michel Geoffroy (Institut Iliade, 1er mars 2022)

    On peut aussi rappeler au passage que les « bonnes consciences » occidentales étaient moins ardentes à dénoncer Moscou lorsque les bolchéviques écrasaient Prague, Budapest et Berlin-Est en 1954 et 1968 (seuls quelques Européens courageux le faisaient à l’époque : dont Dominique Venner).

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  • L'idéologie du progrès...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Rémi Soulié, pour évoquer l'idéologie du progrès, reçoit l’historien Olivier Dard et le juriste Frédéric Rouvillois, qui ont codirigé avec Christophe Boutin le Dictionnaire du progressisme (Cerf, 2022), ainsi que Michel Geoffroy qui a récemment publié Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

                                            

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  • Les snipers de la semaine... (229)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur son site personnel, Michel Onfray allume Emmanuel Macron après ses déclarations provocatrices sur les Français qui refusent la vaccination...

    Macron l'emmerdeur

    Macron_Emmerdeur.jpg

    - sur Polémia, Michel Geoffroy rafale le chef de l'état et sa stratégie de rupture...

    Macron veut « emmerder » les non-vaccinés : un tournant totalitaire effrayant

    Macron_Stratégie de rupture.jpg

    - sur Idiocratie, on flingue Michel Houellebecq à l'occasion de la sortie de son dernier roman...

    Les bonnes recettes du chef Houellebecq

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